
COMME UN AIR DE DEJA VU
Nouveau film d’animation des studios Sony, Hôtel Transylvanie surfe sur la vague lancée par Henry Selick (L’Étrange Noël de M. Jack) ou Tim Burton (Frankenweenie), consistant à dédiaboliser les monstres peuplant nos cauchemars.
Dracula, traumatisé par la perte de sa femme, se retrouve seul pour élever sa fille, Mavis, et décide de l’enfermer dans un hôtel au fin fond de la Transylvanie… Tout air de ressemblance avec Raiponce n’est pas fortuit. Ici aussi, il faudra attendre qu’un jeune homo sapiens pointe le bout de son nez pour qu’elle se rebelle une fois pour toutes contre l’ordre établi.
VOUS AVEZ DIT COMÉDIE ?
Tous les espoirs résidaient alors dans la présence des personnages secondaires et des gags qu’ils pouvaient engendrer. Cette ribambelle de monstres, allant de Frankenstein au loup garou en passant par des sorcières, apporte tout de même un peu d’air frais au récit et surtout nos premiers sourires à défaut d’éclat de rire… Il y a de l’idée derrière cet Hôtel Transylvanie, mais à vouloir en faire un film d’animation destiné aux plus jeunes, il en devient beaucoup trop lisse.

Il est bon de souligner que l’un des problèmes majeurs réside dans le ton un poil abêtissant de cette comédie dont Adam Sandler est le producteur exécutif. Ceci pourrait expliquer bien des choses… Alors oui, les plus jeunes et les moins exigeants y trouveront probablement leur compte, mais entre nous le cinéma d’animation a tellement plus à nous offrir que passer son chemin peut-être un choix plus judicieux.
Hotel Transylvanie (2D ou 3D) de Genndy Tartatovsky
Au cinéma depuis le 13 février.
A partir de 6ans.
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